Dans la team Wilma, Perrine suivait Justine depuis un bon moment dĂ©jĂ . Sa bonne humeur, son Ă©nergie et sa dĂ©termination nous ont tout de suite inspirĂ©. Alors forcĂ©ment, on lui a proposĂ© de tester une tenue et disctuter un peu avec elle. Et aujourdâhui, on est trop contentes de pouvoir partager son histoire avec vous â€ïž
Ă travers cet article, on veut surtout mettre en avant la force de Justine, lâimportance du sport quand la vie nous bouscule, et rappeler quâici, on soutient toutes les femmes, peu importe leur parcours.
Justine, peux-tu te présenter et nous raconter ton rapport au sport ?
Je mâappelle Justine, jâai 21 ans. Je suis Ă©tudiante en architecture dâintĂ©rieur et en maĂźtrise dâĆuvre. Le sport fait partie de ma vie depuis toujours : jâaime bouger, me dĂ©passer et vivre intensĂ©ment. Avant mon diagnostic, je prĂ©parais mon premier marathon. Jâavais dĂ©jĂ une pratique sportive rĂ©guliĂšre et de nombreux projets en tĂȘte.
Quand tu as appris ton diagnostic, quâest-ce qui tâa poussĂ©e Ă continuer ?
En fĂ©vrier 2025, on mâa diagnostiquĂ© un lymphome de Hodgkin Ă 20 ans. Ma premiĂšre pensĂ©e a Ă©tĂ© : âEst-ce que je vais pouvoir continuer Ă courir ?â. Malheureusement, on mâa interdit la course Ă cause dâune atteinte cardiaque. Mais je savais que je ne pouvais pas arrĂȘter complĂštement le sport.
Alors, je me suis tournĂ©e vers la marche et la randonnĂ©e. CâĂ©tait mon moyen de rester active, mais surtout de garder le moral.
En quoi le sport tâa aidĂ©e pendant la maladie ?
Physiquement, il mâa permis de limiter la perte musculaire et de mieux supporter les chimiothĂ©rapies.
Mentalement, câĂ©tait vital : sortir marcher, mĂȘme fatiguĂ©e ou avec des nausĂ©es, me permettait de respirer et de ne pas rester enfermĂ©e dans la maladie. Sans ça, je me serais laissĂ©e aller.
Quels ont été tes plus gros défis ?
Le plus dur, câĂ©tait les jours dâaplasie, oĂč mon corps ne suivait plus. Pourtant, je faisais lâeffort dâenfiler mes baskets. GrĂące Ă ma discipline, je me suis fixĂ© des petits objectifs qui mâont aidĂ©e Ă tenir moralement et physiquement.
Le sport tâa-t-il redonnĂ© confiance en ton corps ?
Oui, Ă chaque fois que jâarrivais Ă marcher plusieurs kilomĂštres malgrĂ© les traitements, je rĂ©alisais que mon corps Ă©tait encore capable. Ăa mâa redonnĂ© confiance et rappelĂ© que je nâĂ©tais pas seulement une malade, mais une sportive.
Y a-t-il eu des moments marquants oĂč le sport tâa portĂ©e ?
Oui, deux moments en particulier :
- Le dĂ©part dâun 10 km organisĂ© dans ma ville, en plein milieu des traitements. Mon corps Ă©tait Ă©puisĂ©, mais jâai terminĂ© la course. EntourĂ©e de ma famille et de mes amis, ce jour-lĂ a Ă©tĂ© une immense source de motivation.
- Le jour de mes 21 ans, juste aprĂšs une chimio : jâai dĂ©cidĂ© de marcher 21 km pour fĂȘter mes 21 ans. MĂȘme fatiguĂ©e, jâai relevĂ© le dĂ©fi. Câest une victoire que je nâoublierai jamais.
Quels sont tes objectifs sportifs aujourdâhui ?
Mon premier grand objectif : courir mon premier marathon. Celui que la maladie mâa empĂȘchĂ©e de rĂ©aliser Ă 20 ans. Je vise le marathon de Barcelone en mars 2026, puis celui de New York, un rĂȘve pour moi.
Je me suis aussi mise au trail, et jâaimerais participer Ă de grandes courses en montagne. Alterner route et nature me motive et me pousse Ă me dĂ©passer toujours plus.
Le sport tâa-t-il permis de rencontrer dâautres femmes dans la mĂȘme situation ?
Oui, grĂące aux rĂ©seaux sociaux, jâai pu Ă©changer avec dâautres personnes touchĂ©es par le cancer. JâespĂšre avoir motivĂ© un maximum de personnes Ă bouger malgrĂ© la maladie. Jâai aussi participĂ© au Triathlon des Roses Ă Paris, un Ă©vĂ©nement rassemblant des personnes concernĂ©es par le cancer. CâĂ©tait un moment fort et fĂ©dĂ©rateur : Ă travers le sport, nous partagions toutes un mĂȘme combat.
đ Octobre Rose : un message de force et de solidaritĂ©
Lâhistoire de Justine illustre la puissance du sport : au-delĂ de la performance, il devient un outil de rĂ©silience, de confiance et de libertĂ©.
Chez Wilma, nous croyons profondément en cette force et nous soutenons toutes les femmes, à chaque étape de leur parcours.
Parce que peu importe la distance, peu importe les Ă©preuves : bouger reste un acte de puissance et dâespoir.
Merci Justine pour tes réponse,
Vous pouvez la suivre sur ces réseaux sociaux juste ici : JUSTINESVLL