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S’entraîner avec son cycle menstruel : le guide pour progresser sans se fatiguer

Comprendre le cycle menstruel permet d’ajuster intensité, endurance et récupération pour progresser durablement. Découvrez comment chaque phase influence l’entraînement et comment optimiser vos performances au fil du mois.

S’entraîner avec son cycle menstruel : le guide pour progresser sans se fatiguer

S’entraîner avec son cycle menstruel : le guide pour progresser sans se fatiguer

Cycle menstruel et sport : le guide complet pour adapter son entraînement et mieux performer

Pendant des années, l’entraînement sportif a suivi des modèles masculins. On évaluait la performance, le stress et la récupération uniquement selon des critères standardisés, sans prendre en compte les variations hormonales du cycle menstruel. Pourtant, le corps féminin ne réagit pas de la même manière d’une semaine à l’autre : énergie, motivation, respiration, sommeil, température corporelle… tout fluctue au fil du mois.

Comprendre son cycle ne signifie pas brider sa pratique. Au contraire : c’est un outil puissant pour s’entraîner plus intelligemment, progresser durablement et éviter les phases d’épuisement. Voici comment votre cycle influence vos performances, et comment adapter vos séances pour tirer parti de votre physiologie.


Pourquoi le cycle menstruel influence l'entraînement ?

Le cycle est rythmé par deux grandes familles d’hormones :
les œstrogènes et la progestérone.
Elles évoluent naturellement en fonction des phases du cycle, influençant :

  • la récupération musculaire,

  • la gestion de la douleur,

  • la température corporelle,

  • la motivation,

  • la disponibilité énergétique,

  • le sommeil,

  • la respiration,

  • les sensations à l’effort.

Les œstrogènes favorisent la construction musculaire, la récupération, le sommeil profond et une meilleure tolérance à l’effort.
La progestérone, elle, augmente la température corporelle, sensibilise légèrement la respiration et peut donner la sensation que l’effort est plus difficile.

Résultat : un même entraînement ne procure pas les mêmes sensations selon le moment du cycle, et ce n’est pas un problème. C’est une donnée qu’on peut utiliser.


Les différentes phases du cycle et comment adapter son entraînement

1. Phase menstruelle (jours 1 à 5 environ)

Objectif : s’écouter, bouger sans contrainte

Pendant les règles, les sensations varient énormément d’une femme à l’autre. Certaines se sentent légères et puissantes, d’autres fatiguent ou ressentent une sensibilité physique plus importante.

Ce qu’on privilégie :

  • séances douces si besoin : mobilité, marche, endurance facile,

  • respiration, technique, étirements légers,

  • maintien de la routine sans pression.

Si l’énergie est là, rien n’empêche de faire du rythme : il n’y a aucun impact négatif sur la performance. L’idée est simplement de respecter son ressenti.


2. Phase folliculaire (jusqu’à l’ovulation)

Objectif : intensité, performance, progression

C’est la période où les hormones sont les plus basses et où le corps fonctionne souvent “au mieux”.
Le sommeil est plus stable, la récupération rapide, les sensations d’effort plus fluides.

C’est la fenêtre parfaite pour :

  • les entraînements intenses : fractionné, intervalles, séances au seuil,

  • le travail de force : charges lourdes, sessions explosives,

  • les premières sorties longues,

  • enchaîner plusieurs séances rapprochées,

  • viser des objectifs de progression clairs.

Beaucoup de sportives constatent qu’elles se sentent plus rapides, plus fortes, plus constantes. C’est le moment où l’entraînement “paye” le plus en termes de gains physiques.


3. Ovulation (quelques jours autour du pic œstrogène)

Objectif : maintenir, ajuster si nécessaire

C’est une période courte mais particulière : certaines ressentent un pic d’énergie, d’autres une fatigue nette.
Les œstrogènes montent avant de redescendre, ce qui peut influencer l’humeur et les sensations.

Ce qui fonctionne bien :

  • séances modérées,

  • travail technique,

  • musculation légère à moyenne,

  • endurance stable.

On continue à bouger sans pousser à fond si les sensations ne sont pas optimales.


4. Phase lutéale (après l'ovulation, 10–14 jours)

Objectif : assurer le volume, réduire l’intensité

Ici, œstrogènes et progestérone montent.
Le corps gère moins bien la chaleur, la respiration s’accélère, la perception de l’effort peut augmenter.
Ce n’est pas une baisse de performance : c’est une variation hormonale naturelle.

Les séances adaptées :

  • endurance facile ou modérée,

  • sorties longues mais progressives,

  • mobilité, Pilates, technique,

  • préparation mentale,

  • musculation légère à moyenne (plus de répétitions, moins de charge).

L’alimentation joue un rôle clé : plus de glucides pour soutenir l’énergie et plus de protéines pour optimiser la récupération.


Pourquoi adapter son entraînement au cycle ?

1. Pour éviter l’épuisement

La sensation de fatigue n’est pas un manque de volonté : c’est une donnée physiologique.
Adapter l’intensité permet d’éviter les surcharges qui mènent au surentraînement ou à la perte de motivation.

2. Pour progresser plus vite

Placer les séances difficiles au bon moment = plus de bénéfices.
Les phases de haute intensité sont plus efficaces quand le corps y répond bien.

3. Pour réduire les blessures

Certaines phases augmentent légèrement l’inflammation ou réduisent la récupération.
Les adapter permet de préserver le corps.

4. Pour s’entraîner en confiance

Observer son cycle permet d’anticiper ses sensations, de gagner en compréhension de soi et de rendre l’entraînement plus cohérent, plus fluide, plus durable.


Comment suivre son cycle pour s'entraîner mieux ?

Pas besoin d’outils complexes. Le simple fait de noter :

  • son énergie,

  • son sommeil,

  • sa motivation,

  • son confort digestif,

  • ses douleurs éventuelles,

pendant quelques semaines suffit à faire émerger un schéma personnel.
Certaines utilisent des applications ; d’autres un carnet.
L’important est de créer votre propre carte de sensations.


S’entraîner avec son cycle : une nouvelle forme de performance

S’adapter à son cycle ne signifie pas moins s’entraîner :  cela signifie mieux s’entraîner.
En comprenant le fonctionnement de votre corps, vous pouvez :

  • optimiser vos séances,

  • mieux gérer votre énergie,

  • progresser plus vite,

  • éviter l’épuisement,

  • respecter votre physiologie.

L’objectif n’est pas d’avoir un cycle parfait ou d’être “toujours au top”, mais d’écouter ce qui se passe à l’intérieur et d’ajuster en conséquence.
Votre corps n’est pas linéaire, votre entraînement n’a pas à l’être non plus.